Le Cadre
Cette exposition de tirages d’art, présentée par Hugues Vistorky, encadreur historique des photographies de Vincent, dans son atelier Le Cadre, à Épinal, rassemble deux séries d’images récentes.
20 tirages de photographies grand format extraites du livre Le Chant des forêts, à paraître le 17 décembre pour accompagner la sortie du film éponyme.
31 tirages de photographies moyen format, présentée dans l’exposition Clair-Obscur.
| lundi | Fermé |
| mardi | 09:15–12:00, 14:15–19:00 |
| mercredi | 09:15–12:00, 14:15–19:00 |
| jeudi | 09:15–12:00, 14:15–19:00 |
| vendredi | 09:15–12:00, 14:15–19:00 |
| samedi | 09:15–12:00, 14:15–19:00 |
Musée des Beaux-Arts de Strasbourg
L’exposition met en regard des photographies de Vincent Munier avec des oeuvres issues des collections des Musées de la Ville de Strasbourg (Musée des Beaux-Arts, Cabinet des Estampes et des Dessins, Musée d’Art moderne et contemporain, Musée Tomi Ungerer et Musée Zoologique) et allant du XVIe siècle au XXe siècle. Ces oeuvres et photographies représentant l’animal et la nature qui l’entoure vont ainsi dialoguer et résonner pour offrir aux visiteurs un moment suspendu de contemplation.
Vincent Munier, avec sa technique et son regard, capte avec sensibilité la fugacité et la force de la rencontre avec l’animal sauvage. Dès lors, photographié en majesté, celui-ci obtient, en même temps que la photographie le représentant, le statut d’oeuvre d’art. Nombreux sont ceux qui affirment le besoin de se rapprocher du vivant pour se ressourcer. Il en est de même pour les oeuvres, et le musée est à sa façon une sorte de refuge. Nous proposons alors d’inviter la nature au musée. L’art comme le vivant méritent, aujourd’hui sans doute encore plus qu’hier, d’être observés, contemplés et protégés. Il convient de « savoir-regarder » pour « savoir-protéger ». Finalement, la visite d’un musée ne s’apparente-t-elle pas un peu à une balade en forêt ? Le musée n’est-il pas à sa façon une sorte de réserve, de refuge ?
L’exposition présente 81 photographies de Vincent Munier (dont 15 cyanotypes réalisés en collaboration avec le photographe Julien Félix et Léo-Pol Jacquot), en particulier sur le thème de la forêt, et elle présente également un ensemble de photographies d’animaux plus lointains dans un environnement blanc, couleur chère au photographe. La scénographie de l’exposition par l’atelier-aile² accompagne le parcours de manière sensorielle.
« Je veux connaître la nature dans ses plus fortes expressions. Car devant sa grandeur, l’homme retrouve sa fragilité. Confronté à ces milieux, il doit faire preuve d’une profonde et sincère humilité. Celle-ci l’invite à observer, à ressentir, à s’émouvoir… Aux oubliettes l’envie de conquérir, de maitriser ou de tirer profit. Ne rechercher rien d’autre que l’émerveillement. »
Vincent Munier, Arctique. Carnet d’expédition
Commissariat : Céline Marcle et Dominique Jacquot, conservation du Musée des Beaux-Arts de Strasbourg.
Photographies : Mathieu Bertola
| Horaires | Ouvert en semaine de 10h à 13h et de 14h à 18h Samedi et dimanche de 10h à 18h / Fermé le mardi |
| Tarifs | 7€50 3€50 (réduit) |
| Accessibilité | Musée non accessible aux personnes à mobilité réduite (escaliers sans ascenseur) |
Musée de Salagon
Salagon, musée et jardins propose une grande exposition consacrée à la forêt, entre gestion humaine et imaginaire collectif. Intitulée « En forêt, de la gestion ,à l’évasion », cette exposition interroge les transformations profondes de notre relation à la forêt depuis le milieu du XIXe siècle.
Fruit d’une approche anthropologique, l’exposition rassemble objets, archives, photographies, oeuvres artistiques et documents filmiques pour explorer les enjeux économiques, sociaux, culturels et sensibles qui traversent nos forêts.
Le parcours se termine par une salle immersive avec les photographies de Vincent Munier issues de l’exposition originale En forêt avec Vincent Munier, co-conçue avec le musée des Confluences et l’artiste, figure majeure de la photographie animalière contemporaine, accompagnée d’une bande son réalisée par l’audionaturaliste Marc Namblard.
Une exposition à la fois engagée, contemplative et accessible à tous les publics.
« La forêt nous parle de la forêt, mais en parlant de la forêt,
elle nous parle aussi de l’homme. »
Giuseppe Penone
Ouvert tous les jours sauf les mardis hors périodes de vacances scolaires (zone B)
Prix d’entrée à 6 € / 4 € en basse saison ou 8 € / 6 € en haute saison
Gratuit pour les moins de 6 ans
Plus d’information : 04 92 75 70 50 – info-salagon@le04.fr
Accès : Parking sur place / accès PMR / transports en commun à proximité
La dernière salle de l’exposition invite le visiteur à vivre une expérience immersive et poétique au coeur de la forêt, conçue en partenariat avec le musée des Confluences (Lyon). Elle plonge le public dans une atmosphère intime où se mêlent photographie, son et émotion.
Cette installation met à l’honneur le travail du photographe animalier Vincent Munier, reconnu pour son approche sensible et contemplative du monde sauvage. À travers une sélection de ses clichés, il nous donne à voir une faune discrète – cerf, lynx, grand tétras – dans des ambiances feutrées et lumineuses qui célèbrent la beauté fragile du vivant.
Les images sont accompagnées de paysages sonores créés par le bioacousticien Marc Namblard, qui restitue avec finesse les bruissements, souffles et chants de la forêt. Ensemble, ces éléments composent un espace d’écoute et de regard, propice à la lenteur, à l’observation et à l’émerveillement.
Cette salle est une invitation à changer notre regard sur la nature : à ralentir, à s’effacer, à réapprendre la discrétion pour mieux percevoir la richesse de ce qui nous entoure.
« La forêt est mon refuge. C’est auprès des arbres, géants silencieux et immobiles qui font le lien entre le sol et les cieux, que je me sens véritablement vivant. Nous nous sommes trop éloignés de ce milieu et nous ne devons pas le voir uniquement comme un terrain de loisir ou une source de biens à prélever et à exploiter. Ni comme un lieu impénétrable, d’angoisse et de peur. C’est un haut lieu complexe, une source inépuisable d’émerveillement – si tant est qu’on ne le surexploite pas. On y pénètre sur la pointe des pieds pour en respecter les espèces végétales et animales. Cette exposition est une invitation à se poser au pied d’un arbre et à faire travailler ses sens pour se nourrir de cette beauté accessible… dès lors que l’on arrive à
s’effacer. »
Vincent Munier


























